Entre Bretagne et Normandie, les moules de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel, c’est une production annuelle d’environ 10 000 tonnes de coquillages. Soit 1/8 de la production française encadrée par une appellation d’origine protégée.

De la récolte des naissains au conditionnement des coquillages pour l’expédition, les scientifiques ont analysé les différents facteurs de la production des moules, révélant le faible impact de la mytiliculture sur l’environnement.  Estimé à 296 kg de CO2 par tonne de protéines consommables, son bilan carbone est négligeable, loin derrière celui d’autres élevages aquatiques ou terrestres.La production de moules de bouchot contribue à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique. Au cours de leur croissance, les moules, véritables usines à filtrer l’eau de mer
Les chercheurs ont également montré que, dans la mesure où les moules absorbent des éléments nutritifs (phosphore et azote), leur production réduit l’eutrophisation – cette forme particulière de pollution qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives provenant d’activités humaines (effluents agricoles par exemple), induit la prolifération d’algues à l’origine de marées vertes.


Plus d’informations : https://www.inrae.fr/actualites/production-moules-bouchot-quel-impact-lenvironnementExtrait et photo de l’article paru site inrae.fr